Ghostemane

S’il est bien une évidence concernant Ghostemane, un fait sur lequel tout le monde s’accorde, c’est qu’il est inclassable. Tantôt rap dirty south, tantôt rap emo, tantôt ghotic indus, tantôt ghotic métal… tous les qualitatifs lui vont et aucun ne convient entièrement. Par bien des aspects, à ses débuts notamment, on peu le rattacher à Bones ou aux $uicideboy$, en matière d’imagerie (occultisme, dépression, mort, …) ou en matière d’influences (en schématisant le punk hardcore/métal d’un côté et la Three Six mafia de l’autre). Avec le recul, au vu de son parcours lors de la sortie récente de son 23ème projets (Albums et Ep confondus) il est évident que le jeune Ghostemane est bien plus que ça et que si ses références initiales semblent claires, rapidement il va s’en détacher et affirmer sa singularité en créant son propre chemin fait de rap et de métal, chemin difficile, mal balisé, sur lequel parfois les auditeurs étourdis par ces nombreux virages se perdent. La sortie de ANTI-ICON est donc l’occasion de faire un flash-back sur le trajet de ce véritable OVNI du rap game afin de mieux le connaître mais surtout de mieux appréhender le chemin parcouru et qui il est vraiment.

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer